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Ève Lamont

Réalisatrice

Réalisatrice et camérawoman chevronnée, Ève Lamont est un électron libre qui plonge au cœur de réalités sociales souvent occultées. Elle s’est démarquée par une caméra de proximité à l’écoute des personnes qui contestent l’ordre établi et qui cherchent à reprendre du pouvoir sur leur vie.

En allant à la rencontre des femmes squatteures dans différents pays d’Europe, elle signe « Des Squatteureuses » (1988) un documentaire qui reçoit le prix du public au Festival international de film de femmes à Montréal. Ensuite, elle produira plusieurs courts et moyens métrages sur le combat et l’inventivité des exclu.e.s, tels que « La Revanche des sorcières », « Pas dans “Rue », « La bombe économique » et « En dehors du monde ». En 1999, elle se joint aux Productions du Rapide-Blanc avec qui elle réalise son premier long métrage documentaire « Méchante Job » (2001) sur la précarisation du travail, les sans emploi et autres marginalisé.e.s qui se réalisent pleinement en dehors d’une job. Avec « SQUAT! » (2002), elle raconte l’histoire de l’occupation d’un immeuble par de jeunes militant.e.s, mal logé.e.s et sans-abris, un film qui reçoit le prix de la meilleure réalisation pour un long métrage documentaire canadien au festival documentaire HOT DOCS. Avec « Pas de pays sans paysans » (2005), en allant à la rencontre d’un grand nombre de gens qui cultivent autrement et qui résistent à l’agro-industrie et elle sort un autre film percutant sur les dérives de l’agriculture, ici et ailleurs. Ensuite, elle réalise « L’imposture » (2010), où elle suit des femmes qui livrent un âpre combat pour sortir de la prostitution ainsi que « Le commerce du sexe » (2015) qui révèle les coulisses opaques de l’industrie du sexe, deux films qui feront leur marque. Après avoir filmé durant une dizaine d’années dans Pointe-Saint-Charles, elle réalise « Le chantier des possibles » (2016) sur l’histoire d’un quartier populaire qui répond aux besoins de sa population en faisant contrepoids aux promoteurs immobiliers. Dans son plus récent film, « La coop de ma mère », la cinéaste signe un film plus intimiste et tout aussi politique en s’introduisant dans une coopérative d’habitation où habite sa maman.

Tous ses films lui ont valu un accueil chaleureux du public et ont été diffusés largement. Ève Lamont n’a jamais cessé de pratiquer un cinéma qui s’intéresse à la transformation individuelle, au bien-commun et à la force du collectif en favorisant la réflexion et le débat sur la place publique.

Film / Activité en sa présence