Ciné-Moi #14 | Monsieur Lazhar
Ciné-Moi, un croisement entre un club de lecture, un club de cinéma et des conférences sur la santé mentale.
Dans un échange avec l’animatrice et l’invité(e), les participants sont amenés à s’exprimer sur les émotions que le film a suscitées en eux et ainsi enrichir la discussion.
Comme dans les cercles de lecture, le film doit être visionné individuellement avant l’événement. Toutefois, des extraits du film faisant l’objet de la rencontre seront présentés lors de l’activité.
Ciné-Moi 100% présentiel!*
C’est gratuit, mais réservez votre siège dès maintenant puisque les places sont limitées.
Notez que dès le 1er septembre 2021, nous sommes dans l’obligation de donner accès à la salle seulement aux personnes ayant été « adéquatement protégées » telle que définie par le gouvernement du Québec (Passeport vaccinal). Ayez votre code QR en main!
*Le mode présentiel du Ciné-Moi est conditionnel aux mesures sanitaires en vigueur dans la région. Nous communiquerons sur cette page si la présence du public en salle n’est plus possible.
Samedi 18 septembre de 10 h à 12 h | La Maison du Cinéma située au 63, rue King Ouest à Sherbrooke
En suivant les trajectoires croisées d’un réfugié et d’une classe d’élèves de cinquième année, tous porteurs d’une grande douleur de perte, Monsieur Lazhar nous permet une réflexion à la fois touchante, courageuse et pertinente sur ce lieu « sacré », détesté, adoré, mille fois réformé, mais surtout fondamental qu’est l’école.
En véritable funambule qui, tout en n’évitant aucun tabou, ne glisse jamais du côté de la maladresse ou du mauvais goût, le film nous permet de penser la violence, toutes les violences, la place de l’école dans la société, le rôle de l’enseignant, l’élaboration de la perte, la réparation de soi par le langage, le sentiment d’exil, les incohérences du système et leurs impacts sur les humains.
Avec notre invité, profondément habité par ces questions, nous échangerons sur ces « maîtres d’école », « professeurs.es » et autres enseignants.es qui ont changé notre vie, pour le meilleur et pour le pire.
LE FILM
MONSIEUR LAZHAR
de Philippe Falardeau
À Montréal, une enseignante du primaire meurt subitement. Apprenant la nouvelle dans le journal, Bachir Lazhar (Fellag), un Algérien de 55 ans, frappe à la porte de l’école pour offrir ses services à titre de remplaçant. Rapidement embauché pour combler le vide laissé par la disparue, l’immigrant fait son entrée sur le marché du travail québécois dans un établissement en situation de crise alors qu’il nage lui-même en pleine tragédie personnelle.
L’INVITÉ
FÉLIX MORIN
Bachelier en Enseignement au préscolaire et au primaire à l’Université de Sherbrooke, Félix enseigne au département d’éducation à l’enfance du Cégep de Sherbrooke. Passionné par tout ce qui touche à l’éducation, il poursuit aussi ses études à la maîtrise en Éducation et pédagogie à l’UQAM, profil Fondements de l’éducation. On le connait aussi pour ses Longues entrevues sur les ondes de CFAK, émission dans laquelle il reçoit des penseurs, auteurs.trices et autres intellectuel.les qui l’inspirent et avec lesquels il s’entretient sans aucune limite de temps. Aller au fond des choses, accorder le temps nécessaire à l’élaboration des dialogues qui n’ouvrent pas que l’esprit, mais le cœur aussi, sont autant de moteurs qui animent son désir de faire circuler les idées qui nous permettent de penser (et de supporter) notre condition humaine
LA PSY
NATHALIE PLAAT
Nathalie Plaat est psychologue et autrice. Elle a publié en 2015 le recueil de nouvelles La Pliure de l’Être et co-dirigé le recueil de récits de naissance Déchirures et dentelles en 2017 avec Sophie Arcand. En 2020, elle a publié une série de chroniques hebdomadaires intitulée La sagesse des crabes dans les quotidiens La Tribune et Le Soleil.
Sensible aux enjeux contemporains touchant la santé mentale collective, elle prend régulièrement parole dans l’espace public sur ce thème.
Dans le cadre du Ciné-Moi, elle assurera l’animation mettant en lien le cinéma et la vie psychique, tout en veillant à la mise en place d’un espace de parole libre, centré sur la question du sens de nos souffrances humaines.
Crédit photo : Kim Després Nguyen