Johan Gass
BIOGRAPHIE
Originaire de France, mais néo-sherbrookois de cœur depuis 2006, Jøhan Gass est un passionné.
Scientifique et environnementaliste de formation, il a touché pour la première fois à la vidéo et au montage en 2004 pour un documentaire étudiant portant sur l’Amazonie brésilienne : L’Amazonie au-delà du rêve qui a été traduit en portugais et diffusé par la suite au Brésil.
Par la suite, Jøhan Gass fait de la musique au Québec. Coup de coeur du public au concours Sherbrooklyn en 2013, il a sorti un premier album de chansons francophones aux sonorités gipsy-manouche en 2014 (Le Temps File!), assorti de nombreux spectacles au Québec. La chanson titre de l’album a été sur le palmarès de plusieurs radios communautaires et universitaires et a passé également sur ICI musique de Radio-Canada lors de l’émission Plaisirs Therriens.
Il signe également pour l’occasion la coréalisation de son vidéoclip « Le temps File! » avec Marie-Lou Béland.
Après une pause de musique, il sort en 2019 l’album et le spectacle Libres & Sauvages qui nous plongent dans une approche musicale originale, organique et unique de type rock électro-tribal.
Il signe aussi la réalisation et toute la post production du vidéoclip éponyme « Libres & Sauvages », sorti en 2019 et qui sort en nouveauté vidéoclip sur le site palmarès ADISC 2019.
Entre temps son amour du 7e art se nourrit de plus en plus sur des tournages de petites et moyennes productions en Estrie pour d’autres réalisateurs (Anh Minh Truong, Jean-Sebastrien Dutil) et différentes productions du BEAM. En tant qu’électro-machino et grip, il apprend plus en profondeur le maniement de la lumière et les rouages des tournages. Il est engagé sur des vidéoclips (Beau malheur, Kevin Parent, Panique, Catherine Major), des publicités et même des courts métrages.
Il devient aussi réalisateur de vidéo indépendant pour des campagnes de socio financement, des pubs et des projets communautaires en Estrie. Il est alors sélectionné pour la course des régions pancanadienne en août 2020. Il se démarque à cette compétition et y remporte deux prix en décembre 2020 avec son docu-fiction ENSAF d’une durée de 8 min 40. Ce film met en lumière la réalité de Ensaf Haidar, la femme du blogueur saoudien Raif Badawi, emprisonné en Arabie Saoudite. Dans ce court documentaire comportant des scènes de reconstitution, on suit le parcours de la jeune femme saoudienne depuis son arrivée anonyme à Sherbrooke jusqu’aux plateaux de télévision du monde entier où elle tente de faire connaître l’histoire de son mari afin de le faire libérer.