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Gulîstan, Terre de roses

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Documentaire

Représentations

Mercredi, 5 avril 2017 | 20:30 La Maison du Cinéma
Dimanche, 9 avril 2017 | 15:00 La Maison du Cinéma

                                    Affiche de Gulîstan, Terre de roses

Meilleur long métrage – Festival de films de Milan 2016
Meilleur long métrage documentaire – Ted Rogers Canadian Screen Awards 2017
Prix Spécial du Jury – EBS International Documentary Festival 2016
En présence de la réalisatrice

Elles appartiennent au PKK, le Parti des travailleurs du Kurdistan, qui est aussi un mouvement de guérilla. En plus de défendre le territoire kurde en Irak et en Syrie, elles luttent contre Daech (le groupe armé État islamique), tout en incarnant un idéal révolutionnaire axé sur l’émancipation des femmes. Le film nous livre les réflexions et aspirations de ces combattantes aguerries, dont Rojen et Sozdar, tout en nous invitant à partager leur intimité.

À l’heure où la lutte contre Daech s’intensifie au Moyen-Orient, ces guérilléras sont aux premières loges du combat contre la barbarie. Gulîstan, Terre de roses est une fenêtre ouverte sur un monde méconnu au sein duquel se dessine le visage occulté de cette guerre médiatisée : le visage féminin et féministe d’un groupe révolutionnaire uni par une même vision de la liberté.

À PROPOS DU KURDISTAN
Les Kurdes forment le plus grand peuple apatride au monde. Depuis l’accord du traité de Lausanne, datant de 1923, ils sont divisés entre la Turquie (20 millions), l’Iran (8 millions), l’Irak (6 millions) et la Syrie (2 millions). Le terme Kurdistan, utilisé pour désigner le pays des Kurdes, n’est légitime que depuis 2005, en Irak, à la suite du référendum lancé par Massoud Barzani, président de cette région aujourd’hui autonome. Les Kurdes sont à 80 % musulmans, mais d”autres confessions telles que l’alévisme, le yézidisme, le yaresanisme, le christianisme et le judaïsme sont pratiqué

À PROPOS DU PKK
Fondé en 1978 par Abdullah Öcalan et armé en 1984, le Parti des Travailleurs du Kurdistan (PKK) est d’abord un mouvement de guérilla d’inspiration marxiste-léniniste visant l’indépendance des régions à majorité kurde. Depuis 2005, le Parti prône un nouveau système politique nommé le Confédéralisme démocratique, lequel revendique l’auto-gérance du peuple en appliquant une démocratie directe. Le PKK figure sur la liste canadienne des organisations terroristes.

Réalisation

Zaynê Akyol

Pays

Canada et Allemagne

Année

2016

Durée

1h26

Catégorie

Documentaire

Langue

Kurde, sous-titré en Français

Production

Périphéria en coproduction avec mîtosfilm et l’Office national du film du Canada

Distribution

ONF
Voir la bande annonce Dossier de presse
À propos de

Zaynê Akyol

D?origine kurde, mais née en Turquie, Zaynê Akyol a grandi au Québec et étudié à l?Université du Québec à Montréal, où elle obtient son baccalauréat en communication, profil cinéma. Elle y réalise en 2009 un premier court métrage documentaire, Isminaz, qui remporte le Prix du jury au concours Racines de Radio-Canada. À la fin de ses études, elle reçoit le Prix du meilleur espoir documentaire remis par la Chaire René-Malo, associée à l?Office national du film du Canada. Suit pour elle en 2010 un moyen métrage documentaire, Iki bulut arasinda, Sous deux ciels, qui est primé au Festival Vidéastes recherché(es) (Prix du jury et du public) et aux Rendez-vous du cinéma québécois (Prix Vox), avant d?entreprendre une tournée dans plusieurs festivals internationaux. L?exil, l?immigration et l?attente sont au c?ur de ces premiers essais cinématographiques qui se déroulent entre le Québec et la Turquie.

Jonglant entre théorie et pratique, Zaynê termine également des études supérieures en communication, au sein de la concentration « Cinéma et images en mouvement ». Elle axe ses recherches sur les enjeux créatifs et relationnels en cinéma documentaire, ce avec quoi elle doit composer dans sa pratique de cinéaste. Elle produit à cette occasion un mémoire intitulé Relation et création commune en cinéma documentaire. En 2012, elle se consacre à l?écriture de son premier long métrage documentaire, Terre de roses, mon nom est Gülistan, dont le scénario alors en développement, avait été sélectionné parmi 4400 projets pour participer au Doc Station (Berlinade Talents) dans le cadre du Festival international du film de Berlin. Porté à l?écran, le film sort aujourd?hui sous le titre de Gulîstan, Terre de roses. Avec cette ?uvre personnelle qui s?attache au quotidien des femmes qui luttent dans les rangs du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) contre le groupe armé État islamique (Daech), la cinéaste montre ses préoccupations pour des sujets politiques dont elle traite parfois à l?occasion de conférences. Une façon pour elle de rester en lien avec ses racines kurdes et de réfléchir à l?état du monde à l?heure de l?intensification des combats au Moyen-Orient et des conflits qui s?internationalisent. Le film est une coproduction entre le Canada et l?Allemagne.

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