L’enfant du diable
Enfances à cœurGratuit
Représentations
| Jeudi, 12 avril 2018 | 17:00 |
En présence de Marion Le Roy Dagen, protagoniste du documentaire
Cette activité est suivie du Ciné-Échange | Enfances à coeur
Dans ce film, le spectateur est invité à découvrir le cheminement des orphelins de Ceausescu à travers l’histoire de Marion Le Roy Dagen et d’Elisabeth Blanchet.
Au début du film, Marion L.R.D. est alors jeune maman d’un petit garçon. Cette naissance la renvoie à son histoire personnelle, aux questions que l’enfant lui posera peut-être un jour : mais que répondre quand on n’a soit même pas de réponses ? C’est ainsi qu’elle revient sur son histoire de personne adoptée, née à l’étranger. Elle veut retourner en Roumanie pour découvrir son histoire et celle des orphelins qui n’ont pas eu la chance d’être adoptés. Elle s’enthousiasme pour le travail photographique d’Elisabeth Blanchet qui a découvert la Roumanie après la chute du communisme. A l’époque, dans les années 1990, elle créait une association humanitaire pour venir en aide aux orphelins de Popricani. Elle documente le quotidien des enfants, réalise des portraits en noir et blanc et tisse des liens forts avec les orphelins et le personnel de l’orphelinat. Aujourd’hui, elle aussi revient en Roumanie pour les retrouver avec l’aide de Dan Palimaru, et pour raconter ce qu’ils sont devenus, 25 ans après la chute du dictateur.
On suit tour à tour Marion L.R.D. et Elisabeth B. accompagnées de Dan P. aux archives, en rendez-vous avec Gabriela Coman, ou encore avec le représentant de Solidarité Enfants Roumains Abandonnés (S.E.R.A.) cherchant à comprendre l’histoire roumaine et le traitement fait aux orphelins à l’époque du règne du “Diable” et de sa dictature communiste.
Au détour d’un café Marion L.R.D. raconte comment elle a rencontré sa mère biologique Ana qu’elle appelle sa “génitrice”, et comment aujourd’hui la création d’un lien est compliquée. Malgré cela, elle exprime l’envie de rencontrer son père biologique, aujourd’hui qu’elle est mère d’un petit garçon : pour savoir à qui il ressemble.